Abandonware Définition

Ce magazine est apparu en 1983 et as été le magazine de référence pour beaucoup. Il traitait de nombreuses machines (PC, Atari, Amiga, etc..) ce qui permettait grâce à lui d'avoir un aperçu de l'ensemble du marché du jeu vidéo.
Retrouvez ici quelques articles et des solutions scannés puis "OCRifiés".

Accès :

Colonel Bequest
Boulderdash
Croisière pour un cadavre
Day of the Tentacle
Flashback
Fury of the Furries
Gobliiins
Indiana Jones 3
Indiana Jones 3 Action
King Quest 6
Kyrandia 2 : The Hand of Fate
Maniac Mansion
Monkey Island
Monkey Island 2
Monkey Island 3
Prehistorik
Sram 2
The 7th Guest
Ultima 1
Ultima 3
Ultima 7
Ultima 8
Wing Commander
Wing Commander 2
Wing Commander 2 : Secret Missions
XWing

Indiana Jones et la dernière croisade


Tilt n°70 - Octobre 1989

PC TOUS ECRANS
La vie n'est pas triste avec Indy : le suspense le dispute au mystère, l'humour rend les énigmes attrayantes, les combats mêlent l'action à l'aventure. Un jeu difficile et passionnant.

Lucasfilm Games. Conception et programmation : Noah Falstein, Ron Gilbert, David Fox

Qu'il s'agisse du film ou du jeu d'aventure, nous avons la même impression : celle de retrouver notre vieux copain Indy, celui qui réalise l'inconcevable et rend l'impossible presque plausible. Brillant archéologue, Indiana Jones se lance à corps perdu dans la recherche d'objets mythiques qui lui font parcourir le monde et ses bas-fonds. Après l'Arche de l'Alliance et les Pierres Sacrées, Indiana Jones se voit proposer par un mégalomane milliardaire de retrouver le Saint Graal. Selon la légende, ce vase sacré aurait servi à recueillir le sang de Jésus à sa crucifixion. Une vie éternelle est censée être assurée à celui qui boit dans ce vase. Au début, Indy refuse l'offre de Walter Donovan, le milliardaire. Mais ce dernier avance un argument de taille qui ne laisse aucune alternative à l'homme au fouet : le docteur Henry Jones, père d'Indy, vient de disparaitre à Venise au cours de sa quête du fameux Graal. Et c'est reparti pour un tour ! Indy, le trompe-la mort, fait de nouveau parler de lui avec toutefois un petit changement qui a son importance : Indy, c'est vous !

Dans le jeu proprement dit, l'histoire débute dazns l'université où Indy enseigne. Vous y trouverez un gymnase où il est possible (je vous le conseille fortement) de s'entraîner à la boxe. Il n'est pas nécessaire de s'attarder à l'université, quittez-la après y avoir trouvé les notes de papy Jones sur le Graal. L'entrevue qui suit, avec Walter Donovan, se déroule comme un dessin animé. Ensuite, une fouille de la demeure de votre père s'impose, il faut y trouver un petit livre et une toile de maître. A ce stade, plus rien ne s'oppose à un voyage à Venise. Votre objectif : trouver la tombe d'un chevalier cachée dans un immense souterrain dont l'entrée secrète se trouve dans la bibliothèque de la ville. Avant d'y entrer, n'oubliez surtout pas de vous procurer une bouteille de vin qu'il faut ensuite remplir d'eau. Voilà pour le petit coup de pouce de Tilt, histoire de vous mettre "dans le bain". La suite vous réserve des puzzles assez complexes qui ne tombent jamais dans l'inextricable. L'aventure est si passionnante qu'on pense aux problèmes qu'elle pose même quand on n'y joue pas !
D'un point de vue technique, le soft bénéficie d'un système de jeu équivalent à Zac Mc Kraken. La souris gère toutes les commandes intéractives à l'exception des séquences d'action tels que les combats de boxe où l'on utilise le clavier. Dans la plupart des scènes, vous n'êtes pas obligé de déplacer votre personnage, cliquez sur les commandes, il fait le reste (un confort que j'apprécie !). L'enchaînement des séquences s'inspire des techniques de raccord utilisées au cinéma. L'effet est tellement réussi qu'on a presque l'impression d'assister à un dessin animé intéractif ! En bons professionnels, les concepteurs de Lucasfilm ont tenu à ce que les évènements suivent assez fidèlement la chronologie du film. Mais on peut très bien résoudre le jeu sans l'avoir vu.
Indiana Jones et la dernière croisade, le jeu, ressemble à Zak Mc Kraken avec, toutefois, de nettes améliorations. Rares sont les scénarios aussi bien charpentés. Les graphismes (EGA) sont nettement moins grossiers que ceux des King's Quests et autres Leisure Suit Larry. Les bruitages sont corrects sans plus (sauf pour ceux qui possèdent une carte sonore Adlib). En conclusion, ce logiciel est un des meilleurs jeux d'aventures de l'année. Des moments passionnants en perspective.

Danny Boolauck