Abandonware Définition

Ce magazine est apparu en 1983 et as été le magazine de référence pour beaucoup. Il traitait de nombreuses machines (PC, Atari, Amiga, etc..) ce qui permettait grâce à lui d'avoir un aperçu de l'ensemble du marché du jeu vidéo.
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Ultima 7


Tilt n°100 - Mars 1992

PC - Editeur : Origin
L'avatar s'attaque à forte partie cette fois-ci. Une entité prisonnière du néant veut devenir le souverain de Britannia. Cette longue quête vous fera visiter Britannia dans ses moindres recoins. Ultima VII est le meilleur de la célèbre série.

On l'attendait tous avec une impatience non contenue et la voilà qui arrive sous la forme d'une bétâ-version à la rédaction de Tilt. Ultima VII est la suite des aventures de l'Avatar et, comme vous le verrez par la suite, il nous réserve bien des surprises. Vous (l'Avatar) vous morfondez dans le confort lénifiant de notre vingtième siècle. Afin de tromper votre ennui, vous allumez votre PC pour jouer à un jeu de rôle, un Ultima, évidemment. Tout à coup, un visage apparaît et vous parle ! Le visage prétend se nommer le Gardien et vous annonce l'intention de devenir le maître de Britannia, ce monde parallèle que vous connaissez bien. Cela a tout l'air d'un défi que vous relevez aussitôt. Pas de temps à perdre, direction Britannia via une porte temporelle que vous créez grâce à une orbe magique. Peu de temps après, vous apparaissez à Trinsic, la cité de l'Honneur. Devant vous, deux personnages conversent avec l'excitation caractéristique de ceux qui viennent de vivre des moments extraordinaires.
L'un d'entre eux vous remarque et vous reconnaît. Ebahi, Iolo s'approche de vous, lèvres tremblantes d'émotion. Deux cents ans se sont écoulés à Britannia alors qu'à l'échelle terrestre, votre dernière visite ne remonte qu'à quelques années. Le pauvre Iolo a pris un sérieux coup de vieux et il s'étonne d'ailleurs de vous voir aussi jeune. La joie des retrouvailles est de courte durée car de graves événements viennent secouer Trinsic. La nuit précédente, Christophe, le maréchal-ferrant, a été la victime d'un crime rituel. Evidemment, quand il y a un problème et que l'Avatar se trouve dans les parages, c'est vers lui que l'on se tourne pour dénouer l'intrigue. Vous êtes donc charger d'enquêter sur le meurtre et de faire ensuite un rapport complet au maire de la ville. Au cours de cette première mission, vous allez découvrir que Britannia a beaucoup changée depuis votre dernière visite. Le pays semble être parfaitement encadré par une mystérieuse secte qui se fait appeler la Confrérie. On perçoit nettement que, sous des dehors avenants, elle exerce une pression presque dictatoriale sur le reste de la population. Toute l'aventure gravite autour de cette secte et de la présence sournoise du Gardien. Vous vous doutez que la trame du scénario qu'à concocté Richard Gariott n'est pas linéaire. Une série de mini-quêtes vous attend et vous devrez les résoudre avant d'affronter le Gardien. L'esprit d'Ultima VII ne diffère pas tellement des précédents épisodes. L'exploration de Britannia est une des phases les plus importantes du jeu. Le dialogue avec les personnages est un élément vital du jeu. De plus, l'Avatar peut demander à des personnages de se joindre à lui. Bref, les vétérans ne seront pas dépaysés dans ce compartiment du jeu. Par contre, ils vont prendre une bonne claque en découvrant l'univers de Britannia qui a totalement changé. Terminée la division de l'écran en une série de fenêtres. Ultima VII est mode plein écran. Le jeu garde la traditionnelle vue aérienne des Ultima mais l'échelle a été rabaissée au point que le joueur peut voir Britannia avec une richesse dans le détail qui n'avait jamais été rencontrée auparavant (dans ce type de jeu). Chaque personnage est vêtu différemment (couleur et style), le décor de chaque maison est soigné et personnalisé. Il en est de même pour les différentes régions de Britannia (forêts, déserts, plaines, etc.). La simulation concerne également les variations saisonnières et climatiques. Ces événements sont visuellement très spectaculaires. Quand un orage éclate, le décor s'assombrit, le vent s'élève, on peut voir l'ombre des nuages traverser lentement l'écran ainsi que la chute de fines gouttelettes d'eau. Rien à dire, c'est superbe. En ce qui concerne l'interface de communication, elle a été ramenée à sa forme la plus simple sur micro, c'est à dire aux deux boutons de la souris. Le bouton gauche est réservé à toutes les actions manuelles et aux dialogues tandis que le bouton de droite sert aux déplacements de votre personnage. Exemple d'action manuelle : un clic sur un objet vous donne sa description, un double-clic l'actionne (si c'est une porte elle s'ouvre ou se ferme) et une pression continue vous permet de le saisir.

Pour les actions bien spécifiques comme, par exemple, l'ouverture d'un coffre à l'aide d'une clé, le curseur se transforme en croix. Il vous suffit alors de cliquer sur la serrure pour ouvrir le coffre. Comme vous pouvez le constater, les possibilités d'interactions sont très étendues.

Les changements interviennent également dans les phases de combats et le lancement des sorts. Les combats sont en fait de mini-séquences d'arcade où les adversaires frappent simultanément (les combats par tours appartenant maintenant au passé).

Le lancement des sorts magiques donne droit à des animations spectaculaires pendant lesquelles le magicien agite ses bras et ses mains en faisant apparaître des boules de feu ou d'autres formes scintillantes.

Une grande nouveauté dans cette aventure, par rapport aux autres Ultima, est constituée par les séquences sanglantes et les cadavres horriblement mutilés.

En outre, pendant les combats, les blessures saignent au point que vous pourrez suivre votre adversaire à la trace dans le cas où ce dernier prendrait la fuite !

Pour les donjons, la vue aérienne reste de mise, vous offrant du même coup une vue d'ensemble d'une partie du labyrinthe (très pratique pour l'exploration). Les monstres, quant à eux, sont très variés et toujours aussi agressifs ! Ogres, gargouilles volantes, zombies, ils y sont tous et vous avez intérêt à vous équiper en armes (magiques si possible) pour vous en sortir.

Et l'intérêt de jeu dans tout ça ? Aucun problème de ce côté : en jouant à Ultima VII, on plonge dans l'intrigue avec empressement, aidé en cela par la beauté des décors et l'excellent environnement sonore.

Passionnant, agréable, Ultima VII est pour moi le meilleur de la série. J'ai apprécié la qualité du scénario, toujours aussi riche et même tortueux que les précédents épisodes, ce qui, je pense, constitue la raison du succès de cette série.

En plus, j'ai craqué devant les graphismes, le réalisme de l'univers Britannien, la diversité des situations et les mille trouvailles qui vous donnent envie de fouiller partout !

Man-X

Premiers pas

Au début du jeu, vous apparaissez à l'intérieur de la ville nommée Trinsic. On ne peut sortir de la ville qu'en donnant aux gardes le bon mot de passe. Le maire vous proposera de mener l'enquête sur le meurtre. Acceptez l'offre car ce n'est qu'à cette condition que le maire vous donnera le fameux mot de passe. Les deux témoins importants à questionner sont le garde assommé par les assassins et le fils de la victime. Faites ensuite votre rapport au maire.

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